Les travaux de l'atelier de formation technique des tradipraticiens sur les bonnes pratiques de gestion des médicaments traditionnels ont pris fin cet après-midi à la Maison du patrimoine culturel du Tchad, marquant une étape importante dans la valorisation de la médecine traditionnelle.

Présidée par Seid Abakar Béchir, directeur de la médecine traditionnelle et de la pharmacopée, la cérémonie de clôture a salué les acquis de cette session. Selon lui, l'atelier a permis de :

Renforcer les compétences des tradipraticiens

Améliorer la qualité des soins offerts aux patients

Promouvoir une gestion responsable et hygiénique des médicaments traditionnels

Le directeur a exprimé sa profonde gratitude à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour son soutien technique et financier, qui a rendu possible la tenue de cette formation. Il a encouragé les participants à mettre en pratique les enseignements reçus pour le bénéfice des communautés locales.

À l'issue de l'atelier, les tradipraticiens ont reçu des attestations de fin de formation, symbolisant leur engagement à exercer dans le respect des normes sanitaires et des traditions thérapeutiques.

Un secteur en pleine structuration

Cette initiative s'inscrit dans une dynamique nationale visant à intégrer la médecine traditionnelle dans le système de santé tchadien, conformément aux recommandations de l'OMS, qui estime que près de 80 % des populations africaines y ont recours pour leurs soins.